Dessin en vu d'une linogravure

La blase

 Pas grand chose à dire. Encore un week end de travail à regarder le soleil briller par la fenetre. Au moins on a pas froid. Ca m'fout en l'air, mon seul loisir c'est d'aller m'acheter du matos, je vous jure, tout à l'heure je suis allée chez schleper ( le magasin du coin) et je culpabilisait d'avoir un peu l'impression de m'amuser. J'ai calculé, il faudrait que je fasse environ 2 doubles pages par semaine pour réussir mon année. Autant dire que soit j'oublie toute vie social et tout loisir jusqu'à la fin de l'année, soit je rate mon diplome, ou les deux en même temps, mais faut dire que là ça me ferait mal au cul. Donc bon, que de la joie, pas trop envie de m'étaler là dessus, petit coup de blues du vendredi soir où à minuit et demie, je suis encore en train d'essayer de me motiver à sortir de ma pause ( avec l'efficacité que vous voyez). Tout à l'heure pour me " détendre" j'ai entamé une gravure, détente tout en travaillant, et toujours cette culpabilité dans  la non souffrance. J'en chiais pas assez pour me sentir bien. Donc en fait, quand je me sens bien je me sens mal et quand je me sens mal, bah, j'me sens mal. Mais! Au moins je me flagelle moins, mis à part le fait que je me dit toujours que je pourrais toujours travailler plus vite, plus tard et avec le sourire.

Encore une petite peinture

Oh oh! Je tiens mon blog à jour. Messieurs dames, rien ne va plus, il fait beau en Belgique, c'est le bordel au japon et je me vois obligée de secher les cours, attention à vos oreilles mesdames et messieurs POUR TRAVAILLER. Nan mais franch'ment, quel scandale. Peut être que si j'avais le droit de fumer des clopes en cours et qu'il y avait genre 3 ou 4 personne dans la classe, peut être que j'arriverais à travailler en cours. C'est quand même incroyable à quel point je peux piétiner quand je vais à l'école, alors que ce matin, j'ai décidé que je ferais le plus sage c'est à dire de rester chez moi. Et à la grande stupeur en 4h j'ai presque fini une illustration complète! Alors que faire? Perdre mon temps en cours et me faire bien voir par les profs ou carburer à la maison et me taper des notes punitives pour mes absences?
Et merde.

Voilà où j'étais partie

Et oui et oui! On le savait tous que les eternelles promesses de début de blog sont juste un attrape nigaud, un peu comparables aux promesses de certaines campagnes peut être? Mais je m'arrêterais là, jour du printemps, de scores une fois de plus historiques d'un certain front et d'affrontements d'effrontés entrecoupés de demies heures de couvre-feu. Ah ce qu'on est bien le cul au frais, là ou il fait moche mais où il y a de l'argent. C'est marrant de vivre dans une région du monde où même les clodos ont des téléphones portables, d'ici, on peut observer d'un oeil éclairé la pagaille des continents alentours, tout en insérant innocemment un bulletin souillé de nationalisme dans l'urne de la supposée liberté. A l'image de mon implication dans ces élections, aujourd'hui, journée internationale de l'abstention viandesque, j'ai préparé un bon gros rôti de porc.